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Salle de concert à Brooklyn


Contrairement aux villes européennes, New York ne possède pas réellement de places ou d’espaces majeurs. Ces derniers sont littéralement ingérés par les édifices. L’espace public est dur, violent, réduit à son minimum syndical. Il recèle un potentiel de sensations résultant de l’expression brutale, simple et directe de la réalité.
Le volume du bâtiment sature le sol sur lequel il est posé. Son plan procède d’une non-articulation des espaces. Le rapport entre les pièces est brut, la contiguïté d’une pièce à une autre pièce. Le programme est ainsi envisagé comme une somme d’individualités spécifiques d’importance équivalente agglomérées dans un tout.
La grande salle, autorise de multiples configurations, en association possible avec une pièce supplémentaire. Les plis de mahogany rouge ainsi que les portes en accordéon, de trois échelles différentes, génèrent un motif tout en gérant l’acoustique de la salle. Des rideaux de feutre, suspendus au gré des besoins le long des coursives, permettent d’adapter l’espace à la musique acoustique ou amplifiée. Les espaces de répétition peuvent s’ouvrir directement sur la salle. Les gradins, modulables et montés sur roulettes, sont facilement manipulables par deux ou trois personnes.

Projet de groupe réalisé avec :

Thibaud Szadel et Alexandre Leze

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